I'm studying English, I mentionned it in the Welcome post.
Today, I introduce you to my favorite play ever. It is a Shakespeare's one, one of his very few comedies. I'll spare you the book, but if you have a free night or afternoon and can spare a couple of hours, it would be a good idea to watch it.
This is the 1993 version, directed by Kenneth Brannagh. The cast is really wonderful : Brannagh himself as Benedick, Emma Thompson as Beatrice, Kate Beckinsale (it was her first movie) as Hero, Robert Sean Leonard as Claudio, Denzel Washington as Don Pedro and Keanu Reeves as Don John.
Why do I love it so much ?
- Beatrice and Benedick. So much tension, I would be afraid to light a match : everything would go "Boom !". But there's so much feels between them (I won't talk about the hinted attempt at a relationship, that failed, or how I believe their relationship is much better than Claudio and Hero's because they actually knew each other before falling in love - I tend to sleep with my edition of the Oxford School about that play), and when they finally take the plunge, my eyes tear up from such feels.
- The snark. I hereby crown Beatrice and Benedick King and Queen of the snark. They just love to hate each other.
-The last thing I am going to mention is the poem that won my heart to the movie. In the book, we only come across it once, but it is important in the movie, in which we hear it three times : at the beginning, in the middle and at the end. At the beginning, it is said by Emma Thompson, who did the best poetry-reading performance ever. I'll just... Here :
What about you ? Have you ever seen it ?
Comme je l'ai dit dans le premier post, j'étudie l'Anglais.
Aujourd'hui, je vous présente ma pièce préférée au monde. Elle a été écrite par Shakespeare, et c'est une de ses rares comédies. Je vous épargne la lecture de la pièce, mais si vous avez une nuit ou un après midi de libre, vous pouvez regarder le film.
Je vous parle de la version de 1993, de Kenneth Brannagh. Le casting est génial : Brannagh joue Benedick, Emma Thompson joue Beatrice, Kate Beckinsale (c'est son premier film) est Hero, Robert Sean Leonard est Claudio, Denzel Washington campe Don Pedro et Keanu Reeves, Don John.
Pourquoi est ce que je l'aime autant ?
-Parce que Béatrice et Benedick. Il y a tellement de tension entre les deux, j'aurais peur de craquer une allumette, parce que "Boom !". Il y a tellement de sentiments et de non dits entre eux (Je ne parlerais pas des allusions à une relation, qui aurait supposément raté, ou de mon sentiment personnel que leur couple est tellement mieux que celui de Hero et Claudio, parce qu'ils se connaissaient avant d'être ensemble - effectivement, il m'arrive de dormir avec mon édition du Oxford School sur la pièce), et que quand ils décident d'essayer d'être ensemble, j'en ai presque envie de pleurer.
("Il n'y a rien au monde que je n'aime plus que vous : n'est ce pas étrange ?")
-Pour l'ironie. Je couronne ici et maintenant Béatrice et Benedick Roi et Reine de l'ironie. Ils aiment se détester.
("Sa substance n'est que farce.")
-La dernière chose dont je vais parler est le poème qui m'a fait accrocher au film. Dans le livre, on ne le rencontre qu'une fois, mais il est plus important dans le film, où on l'entend trois fois : au début, au milieu et à la fin. Au début, il est dit par Emma Thomspon, qui est juste parfaite dans sa lecture.
J'ai été incapable de le trouver en VF, donc je vous invite à retourner un peu plus haut et à l'écouter en VO. Je vous mets cependant la traduction :
"Plus ne soupirez, mes belles,
Plus ne soupirez,
Les hommes furent toujours volages
Un pied à la mer,
L’autre sur le rivage
À une chose fidèles, jamais.
Plus de soupirs,
Tournez-leur le dos,
Faites sourires et entrechats,
Et changez tous ces tristes mots
En tradéridéra !
Non, plus de dépits,
Ne chantez plus
Ces airs moroses et attristés,
Les hommes mentent
Depuis toujours,
Depuis la première feuille de l’été.
Les hommes furent toujours volages
Un pied à la mer,
L’autre sur le rivage
À une chose fidèles, jamais.
Plus de soupirs,
Tournez-leur le dos,
Faites sourires et entrechats,
Et changez tous ces tristes mots
En tradéridéra !
Non, plus de dépits,
Ne chantez plus
Ces airs moroses et attristés,
Les hommes mentent
Depuis toujours,
Depuis la première feuille de l’été.
Plus de soupirs,
Tournez-leur le dos,
Faites sourires et entrechats,
Et changez tous ces tristes mots
En tradéridéra !"
Tournez-leur le dos,
Faites sourires et entrechats,
Et changez tous ces tristes mots
En tradéridéra !"
Et vous ? Vous l'avez vu ? Si oui, vous l'avez aimé ?
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